Solutions buvables
Puisque j’y crois
Puisque j’ai toujours la foi
J’ai juste mis les pieds dans l’église
Où tant d’autres y ont laissé leurs ch’mises
Tant de prières
Etre mis plus bas que terre
On se raccroche à tous les yeux
A tous les mots, à tous les dieux
Refrain
Avant d’en venir à des solutions
Fumables
Buvables ou injectables
Dites-moi la solution
A toutes ces questions
A tous ces points de suspension
Avant d’en venir à des solutions
Fumables
Buvables ou injectables
Comment trouver la réponse
Hormis la défonce
Sur mon tapis de ronces.
Dites-moi pourquoi
Celui d’avant moi était là
Au même endroit, à la même place
Sans se souv’nir du temps qui lasse
L’ monde à ses pieds
Acidulé, adulé
Pourquoi ma voix, et celle des autres
Avaient seulement droit à la porte
Les idées « Kurt »
Sur la tombe d’ mes amis disparus
J’ mets des fleurs et ma tendresse dessus
J’attends pas le jour de la Toussaint
Car on ne commande pas le chagrin
Je fais des cadeaux à celle que j’aime
A celle qui me panse quand parfois j’saigne
Non, je n’attends pas le soir de Noël
C’est pas le seul jour où elle est belle
J’mange pas dans d’la vaisselle en argent
J’passe pas tous les 15 août à Golfe Juan
J’fais pas la queue pour mettre ma serviette
Sur les plages de Saint Trop’ jusqu’à Sète
J’suis pas abonné au Nouvel Obs’
Ni à rien d’autre d ‘ailleurs pour faire snob
Mais ça ne m’empêche pas de penser
J’veux pas être un connard enchaîné
J’ fume pendant la journée sans tabac
J’donne à qui j’veux, pas besoin d’bla bla
J’aime bien voir et entendre tout c’qui choque
Tout c’qui m’fait sortir des starting blocks
J’veux pas supporter la même histoire
Qu’ les photos jaunies dans les tiroirs
Tous les partis, tous les syndicats
Ne pens’ront jamais, jamais pour moi.
Refrain 1 possible
J’ai peut-être les idées Kurt
Mais vous pouvez suivr’ ma route (ou « mes doutes »)
Et j’vous emmèn’rai chez moi
Au nirvana
(peut-être avec « Cuben » en réponse après « Kurt »)
(Y voulait tous me formater
Et j’les ai p’t’être tous fort matés !)
Refrain 2 possible
Je n’aime pas la vie
Tracée une fois pour toutes
Sans rien sur ma route (ou « sans but et sans doute »)
Sourd aux intempéries
Je laisse parler mon coeur
Sans détour et sans heurts
Vous avez compris qu’ mon idéal,
C’est d’ vivre en version originale.
La mèche
Encore tant d’amour à donner
De rires, de pleurs à endiguer,
Sur cette route de hasard
Ballotté entre blanc et noir
Encore tant de conflits à régler
Ou de colère à apaiser
Tant de chaleur à recevoir
Passer de l’ennui à l’espoir
Avant que s’éteigne la mèche
Inéluctable fin de règne
Je voudrais la vendre au ciel
Afin qu’elle devienne éternelle
Encore tant d’air à respirer
Et de paroles à pardonner
Tant de soleil et de bonheur
De ténèbres et puis de malheur
Encore tant de larmes à essuyer
Tant de regrets à effacer
Tant de caresses à venir
De douceur et de sourire
Avant que s’éteigne la mèche
Inéluctable fin de règne
Je voudrais la vendre au ciel
Afin qu’elle devienne éternelle
Une tranche de vie à l’Hôtel-Club
Un peu de voile, de canoë
Cours d’espagnol accéléré
Histoire de revenir moins bête
C’est obligé de toute façon
Entre le ping-pong et l’billard
On s’autorise un p’tit cigare
Ça s’allume comment, cette chose-là
Havane bien sûr, made in Cuba
Tous les blancs virent soudain au noir
Dans les chambres ou bien dans les bars
Dans les piscines ou les coursives
Parce qu’ici c’est « all inclusives »
Refrain
Ainsi se déroule à Cuba (tout ça se déroule à Cuba)
Sur les terres du (ou « de ») Che Gueverra
(ou » Et devant vos yeux ébahis
Défilent en boucle, au ralenti »)
Une révolution touristique Entre langouste et gymnastique
Une tranche de vie à l’Hôtel Club, un repaire de beaufs et de snobs
Alors deux, trois filles à papa
S’essayent à deux pas de salsa
On discute du temps qui s’en va
Autour d’un pinacolada
On repart avec des colliers
Bracelets, coquillages et djembés
On ne sait pas comment en jouer
Mais ça f’ra bien sur la ch’minée
Et on donne deux ou trois dollars
A droite et à gauche comme pourboire
Juste pour faire voir qu’on en a
Ou pour masquer qu’on en a pas + Refrain
C’est reparti pour le stretchin’
Le beachvolley et l’aquagym
Pour se donner une bonne conscience
Avant de finir ses vacances
Ça creuse toutes ces activités
Allez tous autour du buffet
En dépassant la dose prescrite
A s’en faire une péritonite
C’est l’heure d’échanger les adresses
Entre deux verres, deux fausses caresses
Comme si s’étaient créés des liens
S’évanouissant dès demain
L’âge des lâches
A l’horizon que des nuages
Que de la pluie que des orages
Comment se perdre (ou « échouer ») sur de belles plages
Toutes en douceur en coquillages
Plutôt que de gagner sa cage
Même pas dorée mais d’un autre âge
Il faudrait bien que j’envisage
Un nouveau monde aux belles images
La société fait trop d’ombrage
Vaut mieux être seul, comme c’est dommage
Refrain
Après l’âge…
De pierre, l’âge…
D’aimer tôt, l’âge…
Du bronze, voici l’âge…
De rien, l’âge…
Des lâches
des potaches
Qui nous attachent
Qui tachent
Qui gâchent
Le paysage.
Oui voici venu…
l’âge des lâches
On est comme pris en otage
On nous assaille nous dévisage
Et ça finit en pleurs en nage
Dans nos quartiers où l’on surnage
J’espérais un autre visage
Pour un futur de bas étage
Y faudrait beaucoup de courage
Pour démêler tous ces rouages
Pas de bonheur en étalage
Et ni d’avenir extra-large
Refrain
Les vacances d’un jour
1) Prendre le temps de ne rien faire
De voir tourner cette bonne vieille terre
C’est ce qui est le plus difficile
Couper les ponts, fuir le futile
Laisser la page blanche du matin
S’écrire au hasard des chemins
Sans avoir calculé, prévu
Rejeter ce qui est superflu
Refrain
C’est beau, les vacances d’un jour
Quand la vie nous joue un bon tour
Une fois au moins dans la semaine
On va où nos rêves nous mènent
2) C’est beau, les vacances d’un jour
Quand la vie prend d’autres carrefours
A la fin de chaque semaine
On va où les envies nous mènent
Tourner le dos à ces contraintes
A cette routine qui nous éreinte
A ces faux amis parasite
Qu’on est ravis d’oublier vite
Découvrir ce qui est autour
Qui nous enrobe comme du velours
Que l’on avait pas vu hier
Devant nos yeux couverts d’oeillères
Refrain
Faut qu’tu t’bouges
Couplet 1
T’as assez tergiversé
Et trop de larmes déversées
A quoi bon attendre, attendre,
Cette corde qui va te pendre
Il faut forcer ton destin
Si tu veux prendre les bons trains
Faut sortir de ton abri,
Pour changer ta life, baby.
Refrain
Faut qu’tu t’bouges
Avant que tous tes voyants,
yeah yeah
Soient dans le rouge
Faut qu’tu t’bouges
Sans perdre un seul instant,
yeah yeah
(Oui ) Faut qu’tu t’bouges
Couplet 2
C’est sûr, t’es vraiment le best,
Avant de passer à l’ouest
Fais leur voir que c’est toi l’king
Que t’as des tripes et l’feeling (ou le swing)
Plus le temps de t’la jouer
Fais le clash du siècle yeah yeah
C’est toi qu’a les cartes en main
Pour enterrer tes chagrins
Refrain
Couplet 3
Si tu veux être the winer
Que s’affiche pas « game over »
(ou « Faut emballer ton moteur »)
C’est à toi d’tout faire sauter
On va pas v’nir te chercher
Suis cette voie qui te harcèle
Qui te fait pousser des ailes
Tu verras qu’t’avais l’audace (ou « la place »)
De jouer ton poker d’as (ou « de poser »)
Refrain
Qu’est-ce qui va rester ?
Qu’est-ce qui va rester
Après notre humanité ?
Que seront nos VanGogh et nos Renoir
Nos Brassens et nos Mozart
Nos Fontaines et nos Molière
Nos torrents et nos rivières
Nos Versailles, nos Taj Mahal
Et nos tigres du Bengale
Nos Moulin nos Teresa
Nos Schweitzer nos Barbara
REFRAIN
Qu’est-ce qui restera gravée
Pour l’éternité,
Qu’y aura t-il en héritage
Qui pourra franchir les âges ?
Qui y aura t-il d’aussi grand
Pour défier le cours du temps ?
Aura t-on encore des yeux
Pour rêver ou pour pleurer ?
Qu’est-ce qui va rester
Après notre humanité
Nos Zola nos Panthéon
Nos pandas et nos lions
Nos glaciers nos Chaplin
Et nos murailles de Chine
Nos Tour eiffel et Montparnasse
Nos Rodin et nos Ruy Blas
Nos Beethov’ nos Marivaux
Nos Zidane et nos Zorro
REFRAIN
Qu’est-ce qui restera gravée
Pour l’éternité,
Qu’y aura t-il en héritage
Qui pourra franchir les âges ?
Qui y aura t-il d’aussi grand
Pour défier le cours du temps ?
Aura t-on encore des yeux
Pour rêver ou pour pleurer ?
La Lolita « copier-coller »
Couplet 1
En croyant devenir unique
Elle a rejoint la mosaïque
De son école, de son lycée
ou de son université
Et dans son univers cité
Elle continuera d’avancer
Pour elle ou par procuration
Pour élargir ses horizons
Elle s’attache au superficiel
A l’apparence au goût de miel
Mais sans se rendre vraiment compte
Qu’elle était princesse dans son conte
Rien à changer à transformer
Juste grandir avec ses idées
La profondeur, c’est pour plus tard
C’est pour les vieux, pour les ringards
Et son image se reflétant
Brûle les étapes, brûle le temps
Refrain
Même si la mode est moche, même si elle a rien dans les poches
A l’air du temps elle se raccroche… la Lolita « copier-coller »
Même si la mode est moche, chaque année, elle s’fait une encoche
Dix ans de plus dans la caboche, …la Lolita « copier-coller »
Couplet 2
Et sans franchir l’infranchissable
Ou les limites du raisonnable
Sans devenir personne alitée…pas encore
Elle cherche sa personnalité
A vouloir trop se démarquer
Tout ça devient triste à pleurer
A vouloir sortir de la foule
Elle finit par perdre la boule
Résultat étrange et inverse
Et dans sa vie, il pleut à verse
Un peu « Barbie », un peu « clonée »
Changée pour mieux se ressembler
Mais pourtant elle est si heureuse
Pourtant elles sont tell’ment nombreuses
Car la version originale
« Fashion effect », est mise à mal
alors trouver sa voie, ça urge
Quitte à devenir brebis d’Panurge
Refrain
Y en a qu’ont tout
Couplet 1
Dans la vie et la tête des gens s’installent
Angelina et Brad, couple idéal
C’est pas d’main la veille qu’elle sera écrite
La p’tite annonce « Angelina brade Pitt »
Parce qu’y a vraiment aucune d’ chance qu’elle le largue
Même si leur océan a quelques vagues.
L’est au paradis, la p’tite Vanessa
C’est pas demain la veille qu’ Johnny Depp-rimera
Leurs beaux cheveux dansent sous les alizés
Et dans les folles soirées méga privées
Avec des fringues de Karl ou de Georgio
Y s’trémoussent dans les parfums de Paco
Mais moi je sens qu’ les relents de la vie
Qui accompagnent tous mes jours, toutes mes nuits
J’ai beau m’égosiller tout seul sur scène
J’ai l’impression qu’personne, personne ne m’aime
Pourtant y paraît que j’ai un beau brin d’voix
C’est du moins c que m’dit ma femme, fan de moi
Faut bien avouer que ça l’fait pas tellement
Jouer dans les bars, avec personne dedans
(C’est pas juste,C’est juste pas juste)
Refrain
Y en a qu’ont tout
Qu’ont plein d’cailloux, de bijoux
Des diams pendus à leurs cous
Qui font des millions de jaloux
Y en a qu’ont tout
Qu’ont le monde à leurs genoux
Qu’ont d’la gueule et qu’ont des sous
Des Ferraris et tout et tout
Couplet 2
Evidemment, leur traiteur c’est Lenôtre
Mais le nôtre, chose étrange, c’est pas Lenôtre
Moi j’ vais toujours dans celui du coin
Il a des bons pâtés et du boudin
Y sont dans un rêve, y s’ refusent rien
Ils ont gagné corps et biens, corps et biens
Y rencontrent des gens comme il faut, des stars
On s’demande comment, comme ça par hasard
C’est si naturel, moi j’croise mes voisins
Qu’ont inondé leur putain d’salle de bain
Et comme par chance j’habite juste en dessous
Je risque d’avoir de la flotte jusqu’au cou
Personne ne stoppe ma beautiful voiture
Ma Clio Carerra, ça, j’vous l’ assure
De toute façon elle bouge plus la pauvrette
Une vague histoire de carbu, le truc bête
J’ai rien d’mandé du tout à la vie, non
Mais elle m’a pas répondu d’toute façon.
Y m’reste plus qu’mes yeux pour pleurer c’est con
Et à finir cett’ putain de chanson
(C’est pas juste,C’est juste pas juste) + Refrain