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4 avril 2006 2 04 /04 /avril /2006 16:23
Solutions buvables
 
Puisque j’y crois
Puisque j’ai toujours la foi
J’ai juste mis les pieds dans l’église
Où tant d’autres y ont laissé leurs ch’mises
Tant de prières
Etre mis plus bas que terre
On se raccroche à tous les yeux
A tous les mots, à tous les dieux
 
Refrain                                        
 
Avant d’en venir à des solutions
Fumables
Buvables ou injectables
Dites-moi la solution
A toutes ces questions
A tous ces points de suspension
 
Avant d’en venir à des solutions
Fumables
Buvables ou injectables
Comment trouver la réponse
Hormis la défonce
Sur mon tapis de ronces.
 
Dites-moi pourquoi
Celui d’avant moi était là
Au même endroit, à la même place
Sans se souv’nir du temps qui lasse
L’ monde à ses pieds
Acidulé, adulé
Pourquoi ma voix, et celle des autres
Avaient seulement droit à la porte
 
Les idées « Kurt »
 
Sur la tombe d’ mes amis disparus
J’ mets des fleurs et ma tendresse dessus
J’attends pas le jour de la Toussaint
Car on ne commande pas le chagrin
Je fais des cadeaux à celle que j’aime
A celle qui me panse quand parfois j’saigne
Non, je n’attends pas le soir de Noël
C’est pas le seul jour où elle est belle
 
J’mange pas dans d’la vaisselle en argent
J’passe pas tous les 15 août à Golfe Juan
J’fais pas la queue pour mettre ma serviette
Sur les plages de Saint Trop’ jusqu’à Sète
 J’suis pas abonné au Nouvel Obs’
Ni à rien d’autre d ‘ailleurs pour faire snob
Mais ça ne m’empêche pas de penser
J’veux pas être un connard enchaîné
 
J’ fume pendant la journée sans tabac
J’donne à qui j’veux, pas besoin d’bla bla
J’aime bien voir et entendre tout c’qui choque
Tout c’qui m’fait sortir des starting blocks
J’veux pas supporter la même histoire
Qu’ les photos jaunies dans les tiroirs
Tous les partis, tous les syndicats
Ne pens’ront jamais, jamais pour moi.
 
Refrain 1   possible                        
 
J’ai peut-être les idées Kurt
Mais vous pouvez suivr’ ma route (ou « mes doutes »)
Et j’vous emmèn’rai chez moi
Au nirvana
(peut-être avec « Cuben » en réponse après « Kurt »)
(Y voulait tous me formater
Et j’les ai p’t’être tous fort matés !)
 
Refrain 2    possible                             
 
Je n’aime pas la vie
Tracée une fois pour toutes
Sans rien sur ma route (ou « sans but et sans doute »)
 
Sourd aux intempéries
Je laisse parler mon coeur
Sans détour et sans heurts
 
Vous avez compris qu’ mon idéal,
C’est d’ vivre en version originale.
 
La mèche
 
Encore tant d’amour à donner
De rires, de pleurs à endiguer,
Sur cette route de hasard
Ballotté entre blanc et noir
Encore tant de conflits à régler
Ou de colère à apaiser
Tant de chaleur à recevoir
Passer de l’ennui à l’espoir
 
Avant que s’éteigne la mèche
Inéluctable fin de règne
Je voudrais la vendre au ciel
Afin qu’elle devienne éternelle
 
Encore tant d’air à respirer
Et de paroles à pardonner
Tant de soleil et de bonheur
De ténèbres et puis de malheur
Encore tant de larmes à essuyer
Tant de regrets à effacer
Tant de caresses à venir
De douceur et de sourire
 
Avant que s’éteigne la mèche
Inéluctable fin de règne
Je voudrais la vendre au ciel
Afin qu’elle devienne éternelle
 
Une tranche de vie à l’Hôtel-Club
 
Un peu de voile, de canoë
Cours d’espagnol accéléré
Histoire de revenir moins bête
C’est obligé de toute façon
Entre le ping-pong et l’billard
On s’autorise un p’tit cigare
Ça s’allume comment, cette chose-là
Havane bien sûr, made in Cuba
Tous les blancs virent soudain au noir
Dans les chambres ou bien dans les bars
Dans les piscines ou les coursives
Parce qu’ici c’est « all inclusives »
 
Refrain                               
 
Ainsi se déroule à Cuba (tout ça se déroule à Cuba)
Sur les terres du (ou « de ») Che Gueverra
(ou » Et devant vos yeux ébahis
Défilent en boucle, au ralenti »)
Une révolution touristique Entre langouste et gymnastique
Une tranche de vie à l’Hôtel Club, un repaire de beaufs et de snobs
 
Alors deux, trois filles à papa
S’essayent à deux pas de salsa
On discute du temps qui s’en va
Autour d’un pinacolada
On repart avec des colliers
Bracelets, coquillages et djembés
On ne sait pas comment en jouer
Mais ça f’ra bien sur la ch’minée
Et on donne deux ou trois dollars
A droite et à gauche comme pourboire
Juste pour faire voir qu’on en a
Ou pour masquer qu’on en a pas + Refrain
 
C’est reparti pour le stretchin’
Le beachvolley et l’aquagym
Pour se donner une bonne conscience
Avant de finir ses vacances
Ça creuse toutes ces activités
Allez tous autour du buffet
En dépassant la dose prescrite
A s’en faire une péritonite
C’est l’heure d’échanger les adresses
Entre deux verres, deux fausses caresses
Comme si s’étaient créés des liens
S’évanouissant dès demain
 
L’âge des lâches
 
A l’horizon que des nuages
Que de la pluie que des orages
Comment se perdre (ou « échouer ») sur de belles plages
Toutes en douceur en coquillages
Plutôt que de gagner sa cage
Même pas dorée mais d’un autre âge
Il faudrait bien que j’envisage
Un nouveau monde aux belles images
La société fait trop d’ombrage
Vaut mieux être seul, comme c’est dommage
 
Refrain                                                        
 
Après l’âge…
De pierre, l’âge…
D’aimer tôt, l’âge…
Du bronze, voici l’âge…
De rien, l’âge…
Des lâches
 des potaches
Qui nous attachent 
Qui tachent
Qui gâchent
Le paysage.
Oui voici venu…
l’âge des lâches
 
On est comme pris en otage
On nous assaille nous dévisage
Et ça finit en pleurs en nage
Dans nos quartiers où l’on surnage
J’espérais un autre visage
Pour un futur de bas étage
Y faudrait beaucoup de courage
Pour démêler tous ces rouages
Pas de bonheur en étalage
Et ni d’avenir extra-large
 
 
Refrain
 
Les vacances d’un jour
 
1) Prendre le temps de ne rien faire
De voir tourner cette bonne vieille terre
C’est ce qui est le plus difficile
Couper les ponts, fuir le futile
Laisser la page blanche du matin
S’écrire au hasard des chemins
Sans avoir calculé, prévu
Rejeter ce qui est superflu
 
Refrain
 
C’est beau, les vacances d’un jour
Quand la vie nous joue un bon tour
Une fois au moins dans la semaine
On va où nos rêves nous mènent
 
2) C’est beau, les vacances d’un jour
Quand la vie prend d’autres carrefours
A la fin de chaque semaine
On va où les envies nous mènent
 
Tourner le dos à ces contraintes
A cette routine qui nous éreinte
A ces faux amis parasite
Qu’on est ravis d’oublier vite
Découvrir ce qui est autour
Qui nous enrobe comme du velours
Que l’on avait pas vu hier
Devant nos yeux couverts d’oeillères
 
Refrain
 
Faut qu’tu t’bouges
   
Couplet 1                                            
 
T’as assez tergiversé
Et trop de larmes déversées
A quoi bon attendre, attendre,
Cette corde qui va te pendre
Il faut forcer ton destin
Si tu veux prendre les bons trains
Faut sortir de ton abri,
Pour changer ta life, baby.
 
Refrain                                                   
 
Faut qu’tu t’bouges
Avant que tous tes voyants,
yeah yeah
Soient dans le rouge
Faut qu’tu t’bouges
Sans perdre un seul instant,
yeah yeah
(Oui ) Faut qu’tu t’bouges
 
Couplet 2                                       
 
C’est sûr, t’es vraiment le best,
Avant de passer à l’ouest
Fais leur voir que c’est toi l’king
Que t’as des tripes et l’feeling (ou le swing)
Plus le temps de t’la jouer
Fais le clash du siècle yeah yeah
C’est toi qu’a les cartes en main
Pour enterrer tes chagrins
 
Refrain
 
Couplet 3                                       
 
Si tu veux être the winer
Que s’affiche pas « game over »
(ou « Faut emballer ton moteur »)
C’est à toi d’tout faire sauter
On va pas v’nir te chercher
Suis cette voie qui te harcèle
Qui te fait pousser des ailes
Tu verras qu’t’avais l’audace (ou « la place »)
De   jouer ton poker d’as (ou « de poser »)
 
Refrain

Qu’est-ce qui va rester ?

 

Qu’est-ce qui va rester

Après notre humanité ?

 

Que seront nos VanGogh et nos Renoir

Nos Brassens et nos Mozart

Nos Fontaines et nos Molière

Nos torrents et nos rivières

Nos Versailles, nos Taj Mahal

Et nos tigres du  Bengale

Nos Moulin nos Teresa

Nos Schweitzer nos Barbara

 

REFRAIN

Qu’est-ce qui restera gravée

Pour l’éternité,

Qu’y aura t-il en héritage

Qui pourra franchir les âges ?

Qui y aura t-il d’aussi grand

Pour défier le cours du temps ?

Aura t-on encore des yeux

Pour rêver ou pour pleurer ?

 

Qu’est-ce qui va rester

Après notre humanité

 

Nos Zola nos Panthéon

Nos pandas et nos lions

Nos glaciers nos Chaplin

Et nos murailles de Chine

Nos Tour eiffel et Montparnasse

Nos Rodin et nos Ruy Blas

Nos Beethov’ nos Marivaux

Nos Zidane et nos Zorro

 

REFRAIN

Qu’est-ce qui restera gravée

Pour l’éternité,

Qu’y aura t-il en héritage

Qui pourra franchir les âges ?

Qui y aura t-il d’aussi grand

Pour défier le cours du temps ?

Aura t-on encore des yeux

Pour rêver ou pour pleurer ?

 
La Lolita « copier-coller »

 

Couplet 1

En croyant devenir  unique

Elle a rejoint la mosaïque

De son école, de son lycée

ou de son université

Et dans son univers cité

Elle continuera d’avancer

Pour elle ou par procuration

Pour élargir ses horizons

Elle s’attache au superficiel

A l’apparence au goût de miel

Mais sans se rendre vraiment compte

Qu’elle était princesse dans son conte

Rien à changer à transformer

Juste grandir avec ses idées

La profondeur, c’est pour plus tard

C’est pour les vieux, pour les ringards

Et son image se reflétant

Brûle les étapes, brûle le temps

 

Refrain

Même si la mode est moche, même si elle a rien dans les poches

A l’air du temps elle se raccroche… la Lolita « copier-coller »

Même si la mode est moche, chaque année, elle s’fait une encoche

Dix ans de plus dans la caboche, …la Lolita « copier-coller »

 

Couplet 2

Et sans franchir l’infranchissable

Ou les limites du raisonnable

Sans devenir personne alitée…pas encore

Elle cherche sa personnalité

A vouloir trop se démarquer

Tout ça devient triste à pleurer

A vouloir sortir de la foule

Elle finit par perdre la boule

Résultat étrange et inverse

Et dans sa vie, il pleut à verse

Un peu « Barbie », un peu « clonée »

Changée pour mieux se ressembler

Mais pourtant elle est si heureuse

Pourtant elles sont tell’ment nombreuses

Car la version originale

« Fashion effect », est mise à mal

alors trouver sa voie, ça urge

Quitte à devenir brebis d’Panurge

Refrain



Y en a qu’ont tout

Couplet 1

Dans la vie et la tête des gens s’installent

Angelina et Brad, couple idéal

C’est pas d’main la veille qu’elle sera écrite

La p’tite annonce « Angelina brade Pitt »

Parce qu’y a vraiment aucune d’ chance qu’elle le largue

Même si leur océan a quelques vagues.

L’est au paradis, la p’tite Vanessa

C’est pas demain la veille qu’ Johnny Depp-rimera

Leurs beaux cheveux dansent sous les alizés

Et dans les folles soirées méga privées

Avec des fringues de Karl ou de Georgio

Y s’trémoussent dans les parfums de Paco

Mais moi je sens qu’ les relents de la vie

Qui accompagnent tous mes jours, toutes mes nuits

J’ai beau m’égosiller tout seul sur scène

J’ai l’impression qu’personne, personne ne m’aime

Pourtant y paraît que j’ai un beau brin d’voix

C’est du moins c que m’dit ma femme, fan de moi

Faut bien avouer que ça l’fait pas tellement

Jouer dans les bars, avec personne dedans

(C’est pas juste,C’est juste pas juste)

 

Refrain

Y en a qu’ont tout

Qu’ont plein d’cailloux, de bijoux

Des diams pendus à leurs cous

Qui font des millions de jaloux

Y en a qu’ont tout

Qu’ont le monde à leurs genoux

Qu’ont d’la gueule et qu’ont des sous

Des Ferraris et tout et tout

 

Couplet 2

Evidemment, leur traiteur c’est Lenôtre

Mais le nôtre, chose étrange, c’est pas Lenôtre

Moi j’ vais toujours dans celui du coin

Il a des bons pâtés et du boudin

Y sont dans un rêve, y s’ refusent rien

Ils ont gagné corps et biens, corps et biens

Y rencontrent des  gens comme il faut, des stars

On s’demande comment, comme ça par hasard

C’est si naturel, moi j’croise mes voisins

Qu’ont inondé leur putain d’salle de bain

Et comme par chance j’habite juste en dessous

Je risque d’avoir de la flotte jusqu’au cou

Personne ne stoppe ma beautiful voiture

Ma Clio Carerra, ça, j’vous l’ assure

De toute façon elle bouge plus la pauvrette

Une vague histoire de carbu, le truc bête

J’ai rien d’mandé du tout à la vie, non

Mais elle m’a pas répondu d’toute façon.

Y m’reste plus qu’mes yeux pour pleurer c’est con

Et à finir cett’ putain de chanson 

(C’est pas juste,C’est juste pas juste) + Refrain


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